Autor: / Künstler:
Servin, Louis
Titel:
Actions notables et plaidoyez de Messire Loys Servin conseiller du Roy en son conseil d’estat, et son advocat general en sa cour de parlement
Untertitel / Graf. Technik:
Avec plaidoyers de M. A. Robert Arnault, & autres. A la fin desquels sont les arrests intervenus sur iceux. Derniere edition corrigee et augmenteé de plusieurs plaidoyers de l’autheur
Schlagwort:
Rechtswesen - allgemein, Geschichte - 17 Jht., Frankreich
Bindung / Bildgrösse:
Interims-Pgt.
Buchdaten / Blattgrösse:
Gr.8°,
Zustand:
Handschriftl. Rückentitel, Pgt. tlw. fleckig u. am Rücken schwärzlich, 3 kleine Verluste (an vord. Rückenkante, an vord. unterer Ecke u. a. Hinterdeckel), Notizen von alter Hand in Tinte a. erstem Vakatblatt, erste Bl. eselsohrig, innen sonst tadellos.
Bemerkung:
EA. «Louis Servin (1555?-1626); Magistrat et poète néo-latin; a aussi écrit en latin et traduit du latin en français» (BNF). «Issu de la petite noblesse du Vendômois, il est élevé dans la religion réformée et fait ses études au collège de Presles, puis à Genève. Il étudie le droit civil à Orléans et devient avocat. Ayant abjuré le protestantisme, peut-être à l'occasion de l'édit de Nemours de 1585, il cherche d'abord le succès du côté de la Ligue lors des États généraux de 1588-1589. Ayant échoué dans ses tentatives auprès de ce parti, sans doute en raison de ses origines protestantes, il se rapproche du parti du roi, et réussit à se faire nommer avocat général en février 1589 quand Henri III convoque le parlement à Tours à la suite du triomphe des Seize à Paris. Il exercera cette fonction jusqu'à la fin de sa vie. C'est lui qui fait abolir le recours à l'épreuve juridique de l'ordalie par l'eau lors des procès en sorcellerie. Il est nommé conseiller d'État en 1614. Il est un ardent défenseur du gallicanisme et un adversaire opiniâtre des Jésuites. Lors du conflit de l'interdit vénitien en 1606, il prend le parti de la république de Venise qui oppose Venise à Paul V au sujet du contrôle du clergé par le pouvoir temporel. En raison de ces opinions, on lui a attribué faussement un écrit de Marillac contre le cardinal jésuite Bellarmin. Lors du lit de justice tenu par Louis XIII le 18 février 1620 pour faire enregistrer des édits bursaux (portant création d'impôts), il ne craint pas de faire des remontrances au roi. De nouveau, lors du lit de justice du 19 mars 1626 tenu pour les mêmes raisons, il représente fortement au roi l'injustice de ces nouveaux impôts, ce qui provoque le mécontentement du roi. Servin est alors si ému qu'il se trouve mal, et meurt peu après avoir été ramené chez lui» (Wikipedia).