Description:
L'auteur nous prévient dès les premières lignes : ceux qui chercheront dans cet ouvrage une description systématique des mines du district de Sainte-Marie-aux-Mines seront déçus. J'ajouterais c'est tant mieux ! Enfin un ouvrage vivant, qui sort des descriptions froides et techniques de l'histoire minière. Son titre est parfait, il nous emporte dans un rêve, dans un monde humain, affectif. Au fil des pages, le lecteur pénètre dans le cœur de la montagne mais surtout dans le cœur des hommes qui exploitèrent les filons d'argent, il nous fait partager leurs déceptions et leurs échecs, les drames des guerres et leurs conséquences, leurs rêves utopiques.Puis il y a le cœur des acteurs des temps modernes, dont Pierre Fluck est un des meneurs, ceux que l'on nomme "archéologues et/ou spéléologues miniers". Même si le terme est exact il semble inadapté à ce livre, ce sont des femmes et des hommes, amateurs et bénévoles, passionnés par l'histoire minière, par l'histoire de leur région, et même, oui il ose le dire et l'affirmer, par la minéralogie ! (le premier chapitre est consacré à la minéralogie, à la métallogénie et à la géologie de la région). Avec eux nous partageons trente années d'une aventure commencée dans les années soixante sous l'égide de Monsieur Lehmann.Die historische Bedeutung von Sainte-Marie-aux-Mines (lateinisch S. Maria in fodinis oder ad fodinis)[1] beruht auf den dort vorhandenen Bodenschätzen, hauptsächlich Silber und Blei, und ihrer Ausbeutung. Bis ins 19. Jahrhundert war der Ort die drittgrößte Stadt im Oberelsass.Tour des mineurs im Ortsteil ÉcheryDass, wie vereinzelt angenommen, die Minen schon in gallo-römischer Zeit entdeckt und genutzt wurden, ist nicht belegt. Im Mittelalter jedoch bauten die Mönche des Klosters Échéry, das im 13. Jahrhundert von dem Mönch Bildulf gegründet wurde, die Bodenschätze bereits ab, wobei die Rechte an diesem Reichtum wohl bei der Familie von Échéry (Eckerich) lagen, deren Burg nahe beim heutigen Ort stand.